dior, j'adore !
Aujourd’hui, c’est le côté impérial qui va parler !
En 2017 – la bonne vieille époque où l’on pouvait sortir sans attestation, sans masque, sourire aux gens, se faire la bise – j’ai eu la chance d’aller au Musée des Arts Décoratifs à Paris pour assister à l’exposition « Christian Dior, couturier du rêve » célébrant ainsi les 70 ans de la maison de haute couture.
Rien ne semblait prédestiner Monsieur Christian DIOR à devenir l’homme qui révolutionna la mode d’après-guerre. Originaire d’une famille plutôt aisée de Grandville en Normandie, il grandira partagé entre la Villa familiale (aujourd’hui transformé en musée) et Paris.
Après des études avortées à Sciences Po, une courte carrière de galeriste d’arts, d’illustrateur, il s’initie à la gravure de mode et collabore avec les plus grands noms de l’époque. En 1946, à l’âge de 41 ans, il fonde la maison Christian DIOR.
Le 12 février 1947, sa première collection rencontre un succès immédiat. Cette collection donne une nouvelle ligne plus cintrée et soulignée à la silhouette féminine, tranchant avec celle d’avant-guerre. Les femmes veulent alors être habillées en Dior ou « comme Dior ». Cette première collection donnera naissance à la mythique veste « Bar » qui est encore aujourd’hui, une pièce phare et intemporelle de la maison haute couture.
En 1956, il présentera sa dernière collection « fuseau » conçue avec son assistant, Yves-Saint-Laurent – tiens tiens!- avant de s’éteindre en Italie suite à une crise cardiaque à l’âge de 52 ans.
Voilà pour un résumé très rapide et imprécis de la vie de ce créateur mais il existe tellement d’articles, de livres (sa biographie notamment « Christian Dior & moi ») que je vous laisse le soin de lire tout cela si le cœur vous en dit.
Pour être honnête, la haute couture et le luxe a toujours été un monde abstrait et inconnu pour moi et pourtant fascinant. Au-delà du luxe, des tarifs absolument ahurissant, des mythes autour de ces maison de haute couture, je suis toujours curieuse de découvrir les anciennes collections, de découvrir d’où l’inspiration vient, ce qui en découle pour la mode du « commun des mortels ». Je ne suis pas particulièrement fan des collections actuelles, ça me semble tellement être élitiste, inaccessibles, « importables » – oui, j’invente des mots et alors?
Les collections des années 40/50/60 représentent, à mon sens, le glamour et l’élégance. Elles sont inspirantes pour toutes les femmes, de tous les milieux. Elles ont pour moi, moins l’image élitiste et inaccessible que les collections actuelles. Évidemment que ces pièces ont toujours été réservées aux personnes dont le porte-monnaie déborde ou qui dédient leur vie et leurs économies à l’achat d’articles de luxe mais je me dis que chaque femme, le temps d’un instant, d’une chimère, peut s’imaginer porter la veste bar, la jupe corolle, une belle robe et se sentir élégante.
Lors de cette exposition je reconnais en avoir pris plein les mirettes ! Même mon ex-empereur, absolument pas emballé par l’idée de l’expo, est ressorti convaincu par la beauté du travail du couturier, du lieu -of course- et de la mise en scène absolument magique !
Aujourd’hui, pour toutes les amateurs/amatrices de mode qui souhaiteraient s’offrir une jolie pièce Dior vintage sans hypothéquer sa Twingo ou vendre un organe, vous pouvez lancer vos recherches sur Vinted ou dans des superbes friperies en ligne. Je me suis offert pour mon anniversaire une belle Cape « Miss Dior » et sa jupe tailleur pour moins de 100 euros chez Psychofripes (www.psychofripes.fr), rien n’est donc perdu !
Enfin, pour toutes ceux et celles qui regrettent de ne pas avoir mis les pieds à l’expo en 2017, sachez que la maison Dior a publié sur Youtube une vidéo « visite » de l’expo de presque une heure tout de même !
Pour finir, je vous laisse sur une citation de Coco Chanel « L’élégance est quand l’intérieur est aussi beau que l’extérieur. »
Et ces photos, j’en suis pas peu fière : ce sont les miennes !